Dossier "poisson"

AUTHOR: Arthur DAINE TITLE: Dossier "poisson" STATUS: publish DATE: 09/20/2012 19:42:00 CATEGORY: Information ALLOW COMMENTS: 0 CONVERT BREAKS: 0 BODY:

Le poisson que l’on mange n’est pas toujours celui qu’on croit !
Selon Ocean 2012, plus d'un quart des poissons vendus en Irlande sous l'appellation "morue" sont en réalité des lieus jaunes, des lieus noirs ou des merlans. D.R.
Pour faire face l'épuisement des stocks du fait de la surpêche, les professionnels du marché de la pêche n'hésitent pas vendre des poissons de moindre qualité sous un étiquetage mensonger, affirme jeudi 26 avril l'alliance Ocean 2012 ( http://www.ocean2012.eu/ ).
Selon les recherches effectuées par la centaine d'organisations de défense des écosystèmes marins regroupées au sein de cette alliance, plus d'un quart des poissons vendus en Irlande sous l'appellation "morue", par exemple, n'en sont pas. Il s'agit en réalité de lieu jaune, de lieu noir ou de merlan portant des étiquettes frauduleuses. Le fait de paner, fumer ou enrober ces filets dans de la pâte à frire permet d['en] masquer l'apparence, l'odeur et le goût, assure l'alliance dans un rapport ( http://ocean2012.eu/press_releases/72-are-you-eating-the-fish-you ) .
MERLU AFRICAIN ET PANGASIUS ASIATIQUE De même en France, le consommateur non averti ignore que la roussette, la saumonette ou encore le chien de mer sont en réalité de petits requins. Tandis qu'en Espagne, un tiers des poissons vendus sous l'étiquette "merlu" sont en fait une variété de second rang pêchée dans les eaux africaines, selon des études menées par l'université espagnole d'Oviedo. Le kilo de merlu frais européen était vendu 11,72 euros en 2010 contre peine 6,79 euros pour le merlu africain. Les fraudeurs n'ont pas hésité à mettre le second sur les étals européens en prétendant qu'il avait été pêché dans les eaux locales.
Autre fraude dénoncée par Ocean 2012, le pangasius, un poisson élevé dans les eaux chaudes, douces et saumâtres d'Asie du Sud-Est, et actuellement le moins cher sur le marché mondial, a été servi comme de la morue, poisson des eaux froides de l'Atlantique, dans des "Fish and Chips" britanniques. En dix ans, les importations en Europe de ce poisson de basse qualité ont bondi de 2 000 à 220 000 tonnes.

UNE DEMANDE EN HAUSSE DES STOCKS QUI DECLINENT En France, la consommation de produits de la mer augmente en moyenne de 2 par an depuis deux décennies, rappelle l'alliance. La demande ne cesse d'augmenter, alors que les stocks de poissons exploités localement ne cessent de décliner pour cause de surpêche , indique Stéphane Beaucher, coordonnateur politique pour Ocean 2012.
Les pratiques frauduleuses de certains opérateurs sont d'autant plus aisées que la plupart des consommateurs ne sont pas capables d'identifier les espèces, indique l'alliance. En outre, les contrôles sont peu nombreux en raison de la dispersion des points de distribution. Jeudi 26 et vendredi 27 avril se tient Luxembourg le conseil européen des ministres de l'agriculture et de la  pêche, qui doit se pencher sur l'épineux sujet de la pêche européenne : la ressource se raréfie - 82  % des stocks de poissons de la Méditerranée et 63 de ceux de l'Atlantique sont surexploités, l'emploi des professionnels est en chute libre et les subventions publiques sont épuisées.

Le mystère du panga...
Vous connaissez, sans doute, le merlan, la dorade, le cabillaud, poissons familiers de tous…
Mais connaissez-vous le panga ? Nom mystérieux totalement inconnu du public, il y a quelques années, le panga de son vrai nom « pangasius hypophthalmus » a envahi les étals des poissonniers, des hypermarchés seulement depuis 1996-1997. Ce poisson nouvellement apparu connaît un succès de vente phénoménal, quelle est donc la raison de ce succès ? Son prix exceptionnellement bas : moins de 10 euros le kilo, deux fois moins cher que le cabillaud, une aubaine pour les consommateurs non avertis…
Est-ce donc là une création de la génétique moderne qui serait parvenu à inventer une nouvelle espèce de poissons ? On n’en est pas loin, car ce poisson élevé au Vietnam est le produit d’une culture industrielle intensive. Parqués dans des fermes d’élevage, les pangas sont des poissons omnivores capables de digérer tous les déchets, toutes les pollutions industrielles et le Mékong dans lequel ils vivent est un des fleuves les plus pollués du monde, un gigantesque égoût…
On le voit, manger du panga, c’est à coup sûr courir un risque grave pour la santé et pourtant, ces poissons sont vendus en quantité industrielle, on en trouve dans tous les rayons de poissonnerie, à la meilleure place…
Le risque est d’autant plus grand que ces poissons d’élevage sont nourris avec des boulettes bourrées de protéines à base de farine animale contenant des cadavres de poissons broyés et déshydratés, des vitamines, des résidus de soja, bref, un cocktail explosif qui fait penser immanquablement au scandale de la vache folle …
Mais le scandale ne s’arrête pas là : ce poisson ne se reproduisant pas facilement à l’état naturel, il reçoit un traitement de choc pour faciliter la ponte des œufs : les femelles se voient donc injecter des hormones féminines qui servent à stimuler la reproduction…
Comment peut on en arriver là ? Voilà le résultat d’une mondialisation qui s’accélère : nourrir les humains, est-ce donc les empoisonner, les tuer ?
Ces poissons sont vendus en France légalement, les prix attractifs font que les clients se précipitent inconsidérément sur cet aliment bon marché…
Comment les hypermarchés peuvent-ils commercialiser une nourriture si hautement toxique ? Est-ce qu’on s’achemine vers un nouveau scandale sanitaire avec ces poissons pollués, mal nourris, bourrés d’hormones ?
Comment le commerce peut-il se rendre complice de telles abominations ?
L’argent devient-il le seul moteur de l’humanité ? Il faut s’en inquiéter, d’abord refuser d’acheter des produits dont l’origine est douteuse, ne plus consommer du panga, et les poissons d’élevage en général.
On perçoit là un phénomène inquiétant et qui aggrave les injustices : ce sont bien les gens les plus modestes, les moins informés aussi qui sont les victimes de ce système absurde. Qui achète surtout du panga ? Evidemment les gens dont les moyens sont limités, qui font des économies et qui ne peuvent acquérir du poisson de qualité… Le panga remplit les rayons discount, et on voit bien là toute la perversion du système, une fois de plus ce sont les gens les plus démunis qui deviennent des cibles privilégiées : ils sont invités à s’intoxiquer avec ce poisson d’une nouvelle espèce.

Le PANGA et ses risques
 Si un jour ce mail et cette simple réflexion, sans but économique faisait le tour de la France et venait titiller un cerveau politicien...

Le Panga, nouvelle aberration de la mondialisation ?  (lien)

Peut être avez-vous vu ce drôle de poisson sur les étalages des poissonneries : le Panga. Les poissonniers ont souvent du mal à nous expliquer sa provenance et pourquoi son prix est si peu élevé. Un document de M6, nous éclaire sur le sujet.

http://photos1.blogger.com/blogger/2030/2174/320/panga%5B1%5D.2.jpgPanga signifie force en Morée il est produit à l’échelle industrielle sur le Mékong au Vietnam. Ce poisson se reproduisait difficilement en liberté, car les femelles devaient remonter aux sources du fleuve pour frayer. Comme pour les saumons, la course à la vie était dure et les naissances limitées. Mais le grand génie de l’homme réussi à changer tout ça ! Un chercheur s’est en effet aperçu qu’en injectant aux femelles pleines des hormones recueillies dans de l’urine séchée  de femme enceinte cela permettait de déclencher la pontes des alevins. Les femmes enceintes produisent en effet beaucoup d’hormones qu’elles rejettent dans leurs urines, il a suffi donc à ce chercheur de recueillir ces rejets et de les déshydrater pour mettre au point des doses (vendues environ 1€) administrables par injection aux mères Panga. Résultat, les femelles Panga se délestent d’environ 500 000 Alevins par ponte.
http://photos1.blogger.com/blogger/2030/2174/320/mekong.0.jpgL’élevage des poissons se fait ensuite dans de grands parcs sur le Mékong. Leur principale nourriture est une farine importée du Pérou, elle est élaborée à partir de cadavre de poissons mélangés à du Manioc, du Soja (OGM ?) et à diverses céréales. Une nourriture bien différente de celle que l'animal absorbe à l'état sauvage, qui vient de l’autre côté de la terre en avion et qui n’offre aucune traçabilité sérieuse. Une fois le gavage terminé, les fermiers n’ont plus qu’à relever leurs filets pour récupérer les fruits de leur élevage. Le poisson sera ensuite découpé en filet par des ouvriers chinois payés à la pièce puis envoyé congelé par avion vers l'Europe. Sachez donc que ce poisson vendu à prix discount est le produit de la mondialisation et de la transgression des lois naturelles, qu’on ne maîtrise pas vraiment leur alimentation et que sa commercialisation à grande échelle est très gourmande en pétrole donc en émission de CO2.

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