L'Ecole et son histoire



Cette évocation est destinée à rappeler quelques souvenirs aux « Anciens » de l’Ecole d’Hôtellerie & de Tourisme de la Ville de Liège.
Parallèle à la rue Feronstrée, la rue Hors château est certainement une des plus belles allées de Liège.
Magnifiques demeures du 17ème et 18ème siècles côtoient impasses et petites maisons bancales. La beauté des unes contraste avec le charme des autres.
En 1936, la ville acquiert l’ancien hôtel de Stockem de Heers, datant du 18ème, situé au cœur de la Cité ardente au n° 13 en Hors Château
Pour les puristes l'hôtel de Stockem de Heers (n°13) édifié vers 1700. La qualité de ces architectures illustre le statut social de Hors-Château comptant, autrefois, parmi les artères les plus huppées de Liège.. En revanche, l'hôtel de Stockem, plus remanié, montre une architecture d'une ordonnance classique, mais encore soumise, par quelques détails, à certaines modes antérieures.

L’Ecole et son histoire !
A vous tous, qui avez fréquenté l’Ecole d’Hôtellerie, il vous est arrivé de regarder distraitement les deux blasons apposés au balcon; côté rue de la première cour du 13 en Hors Château. Ils se trouvent également reproduits au haut de la cheminée dans la salle «Conseil».
 4BA  gauche se trouve le blason de Nico­las, baron de Stockem, baptisé le 1er octobre 1672, seigneur de Momalle, Noville, Vieux-Waleffe, président du Conseil Ordinaire. D’abord pourvu d’une prébende à la cathédrale, qu’il résigna à son frère Lambert, il épouse le 3 novembre 1701 Anne-Marguerite de Foullon de Cambray, dame de Kermt, Veltwezelt, Kesselt, décédée le 15 novembre 1756. Nicolas mourut le 9 mars 1746, avec Anne-Marguerite il eut 12 enfants. Ne vous récriez pas, son père en avait eu 17.

ARMES du BLASON: coupé; en chef d’azur à une fleur de souci, tigée et feuillée de sinople; en pointe, d’argent au tronc d’arbre écoté de sable sur une terrasse de sinople.
A droite figure le blason de son épouse:
ARMES: écartelé 1 et 4 d’argent à la hure de sanglier de sable défense d’argent; 2 et 3 à trois bottes de gueules liées d’argent.
Nous devons ces informations aux recherches effectuées par Monsieur Lucien Hannosset qui, à la bibliothèque de l’Université de Liège, place Cockerill, a pu compulser le livre: Annuaire de Noblesse. Il nous a également rapporté une étude sur la famille de Stockhem, elle commence au début du XVIe siècle et se termine en 1872.
Merci beaucoup Monsieur Hannosset.

Maintenant, les termes techniques.
Coupé: un deux parties séparées par un trait horizontal.
ë  En chef d’azur: partie supérieure de teinte bleu-azur.
ë  A une fleur de souci d’or tigée et feuillée de sinople: vous connaissez la fleur de souci, celle-ci possède une tige et 2 feuilles; de si­nople = de teinte verte.
ë  En pointe: partie inférieure - d’argent: sur fond argenté.
ë  Au tronc d’arbre écoté: tronc imparfaitement élagué, sur ce tronc on remarque les moignons de 3 branches.
ë  De sable: = de teinte noire.
ë  Terrasse de sinople: sur une butte de terre de couleur verte, cela pourrait très bien représenter du gazon.
Le blason de Foullon de Cambray:
Ecartelé: divisé en 4 parties par un trait vertical et un trait horizontal,
1 = partie supérieure gauche
4 = partie inférieure droite
2 et 3 = l’inverse de 1 et 4
D’or: sur fond doré
3 hottes de gueules: 3 bottes de teinte rouge
Liées d’argent: un lien argenté maintient chaque hotte.
La couronne à 9 pointes sertie de perles qui surmonte les 2 blasons constitue le signe distinctif du comte.

Commentaires de Monsieur Hannosset
Par ailleurs, il importe de souligner aussi que les couronnes timbrant les heaumes offrent une grande variété d’emplois. - C’est ainsi que si l’on voit, dans la principauté, les barons de Haxhe de Hamal; - de Méan ou certain Stokhem porter des couronnes à neuf perles, on rencontre d’autre barons de Stokhem qui s’attribuent une couronne de treize perles. - Les familles Bra d’Izier et de Son n’hésitent pas à timbrer leurs armes d’une couronne à trois fleurons séparés par deux perles, insignes que d’aucuns croiraient réservés aux comtes. - Le grand calendrier du chapitre noble de Saint-Lambert de Liège montre la même confusion: des barons portent la couronne à neuf perles, à treize perles, à trois fleurons et deux perles.


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