HOMMAGE CHARLIE

TRADITION a toujours eu pour éthique de ne jamais faire de politique ni de polémique mais cette fois, les attardés mentaux sont allés trop loin... Qu'ils restent dans leur moyen-âge et qu'ils arrêtent de nous faire ch...

Je suis d'accord, donc je fais suivre...

Faire suivre cette "chaîne" qui n'a pour but que d'affirmer le droit de chacun à s'exprimer...
Une pancarte



Les cons ça ose tout... c'est même à ça qu'on les reconnait. (Michel Audiard)

En marge de tout ce qui se passe actuellement, voici un preuve s'il en fallait encore que la connerie est décidément incurable...

 

 
Jean-Marie Le Pen: "Moi, je suis désolé, je ne suis pas Charlie"....

Mais la référence à ce triste sire augmente encore la portée de la teneur de la lettre de Charlie Hebdo car certains "bas de plafond" n'ont pas hésité à rendre les caricaturistes responsables de ce qu'il leur est arrivé!!!
Lisez plutôt et réfléchissez....


BRAVO CHARLIE HEBDO ?

Quelle GIFLE, lisez bien jusqu'au bout, c'est un pur délice !

Cette réaction de Charlie Hebdo est rare. C'est très bien écrit !

Dès qu'eux-mêmes sont touchés, c'est plus la même chanson ! Il y a de l'espoir...

Fallait pas toucher à Charlie-Hebdo!

Lettre de Charlie Hebdo à M. Mohammed Moussaoui,

Président du C.F.C.M (Conseil Français du Culte Musulman)

Pour une fois, de la part de Charlie-Hebdo...



Monsieur Moussaoui,

La Publication du Numéro de "Charlie Hebdo" représentant Mahomet vient de donner lieu une fois encore à des représailles lamentables de la part d'individus décidément bien peu éclairés que, au titre de Président du C.F.C.M, vous avez le Devoir de canaliser.

Dans "Le Monde" paru ce mercredi vous affirmez ne pas voir de lien entre les élections en Tunisie et en Libye et l'outrage caricatural nous rappelant tant bien que mal ce qu'est la charia, ou tout au moins sa partie la plus spectaculaire pour le citoyen français de base peu au fait de ce qui se passe sur son sol.

Je vous tiens pour quelqu'un d'intelligent et de cultivé, vous devez donc savoir qu'en France la caricature est une tradition très ancienne et un art très prisé, qu'aucun sujet n'y échappe et surtout pas un sujet d'actualité, et l'instauration de la charia sur un sol resté longtemps laïque est un sujet suffisamment grave et inquiétant pour ne pas faillir à la règle.

La charia, l'islam, n'ont pas à faire exception à cette règle.

La charia est un système archaïque fondé il y a 14 siècles, profondément odieux, sexiste, rétrograde, discriminant et antidémocratique.

Dénoncer ce système par la caricature est un procédé visant à en montrer toute l'abjection.

Condamner la charia, monsieur, est un acte de salubrité publique nécessaire à la démocratie dont vous profitez puisque c'est en France que vous vivez en toute liberté.

Jouiriez-vous de la même liberté au Maroc ?

J'en doute fort, sinon comment expliquer la présence aussi énorme de marocains abandonnant le Maroc pour la France ?

C'est bien que l'air y est plus doux et plus libre ici.

Cette charia, prônée par le coran et faisant partie intégrante de l'islam (le coran est la base de l'islam, l'islamisme n'en étant que son expression la plus spectaculairement

Virulente), il est hautement souhaitable de s'en inquiéter, d'autant qu'une bonne partie de ceux qui ont permis ce Désastre antidémocratique vivent sur notre Sol et que des élus « dhimmis »[1] comme les nomme votre dogme, appellent de leurs voix le droit de ces promoteurs chariamistes de se présenter à des élections avec les conséquences terribles qu'on imagine.

Vous déclarez que « pour les musulmans, le simple fait de caricaturer le prophète est, en soi, inacceptable et blessant »

Blessant, je le conçois, mais inacceptable ?

Ce qui est inacceptable, c'est d'interdire le divorce, "y compris en France."

Ce qui est inacceptable, c'est d'autoriser la polygamie, "y compris en France."

Ce qui est inacceptable, c'est de considérer que la femme est inférieure à l'homme, " y compris en France."

Ce qui est inacceptable, c'est d'enfermer les femmes sous des linceuls noirs, "y compris en France"

Ce qui est inacceptable, c'est de refuser à la femme d'épouser l'homme de son choix, pour lui faire épouser celui que sa famille a choisi pour elle, "y compris en France."

Ce qui est inacceptable, c'est qu'il existe un «conseil européen de la recherche et de la fatwa décrétant les fatwas ayant pour vocation d'être appliquées en France».



En France, aucune loi ne punit le blasphème, comme l'a d'ailleurs démontré la récente affaire du coran brûlé, et qui a vu la relaxe de l'incendiaire.

En conséquence en France, monsieur Moussaoui, il est permis de brûler un coran si on le souhaite, et de caricaturer et de se moquer d'un prophète, fût-il le vôtre. Les différentes manifestations hostiles à cette publication de Charlie hebdo n'ont pas manqué de fleurir sur les forums, certains insultant copieusement les français, d'autres réclamant à grands cris des caricatures de « juifs de 40 », ce qui semble assez loin de votre souhait d'un «désaccord exprimé dans le respect des lois et de l'intégrité des personnes »

Vous devriez d'ailleurs rappeler à vos coreligionnaires si bienveillants et aimants envers les citoyens qui les accueillent, que la fête de l'aïd el-adha qu'ils vont fêter dans quelques jours est un vibrant hommage à Abraham, un juif !

À mon avis, certains doivent ignorer ce détail au vu du niveau intellectuel remarquablement bas de leurs commentaires.

Dans votre interview, une phrase m'interpelle tout particulièrement : «dans le même temps, ils doivent accepter et comprendre que dans nos sociétés le rapport au sacré n'est pas le même pour tous».

J'aimerais savoir de quelle société vous parlez ?

Est-ce la société musulmane,

Est-ce la société française,

Est-ce la société marocaine ?

Si c'est la société marocaine, c'est que vous ne vous sentez pas français.

Si c'est la société musulmane, c'est que vous ne vous sentez pas démocrate

Et si c'est la société française, je vous rappelle qu'elle n'a aucun rapport au sacré puisque séparée du religieux, depuis qu'une célèbre loi de 1905 en a décidé ainsi, ce que manifestement, malgré votre récente naturalisation,

Vous ne semblez pas avoir encore bien intégré.

D'ailleurs, dans votre document répertoriant les différents abattoirs pour l'aïd, vous illustrez parfaitement la difficulté que vous et vos coreligionnaires avez à vous considérer comme des citoyens français à part entière puisque vous adressez

Vos vœux aux «musulmans de France» et non pas aux musulmans français

Je vous invite donc, vous et vos coreligionnaires «de France», à vous interroger sur votre rôle dans notre société française, sur votre capacité à adhérer à nos valeurs laïques et démocratiques, et sur votre capacité à pratiquer l'auto-dérision; car décidément, je vous trouve très coincés du turban.

J'attends avec impatience, votre rapport sur les actes islamophobes que vous avez recensés, et ne manquerai pas de compiler de mon côté, les actes francophobes que je me ferai un plaisir de vous transmettre à mon tour.

Par ailleurs, en cherchant (vainement) vos coordonnées, je tombe à l'instant sur un article du site c.f.c.m.tv, particulièrement insultant pour les citoyens français.

Je suis très choquée par les relents de xénophobie de cet article dans lequel il est question de la France qualifiée de «république malade et satanisée», de «protection bienveillante d'un pouvoir occulte, «qui trouve toute sa jouissance dans le spectacle du malheur d'une frange non désirée de sa population», de «la France victime de son arrogance et de son orgueil ».

En tant que représentant des musulmans en France, vous seriez bien inspiré de veiller à ce que le pays qui vous accueille, et qui vous a accepté comme citoyen, ne soit pas

Insulté et traîné dans la boue par votre communauté, car si la loi sur le blasphème n'existe pas, la loi sur la diffamation existe bel et bien.

Je vous prierai donc de faire en sorte, que cet article injurieux soit rectifié, afin de ne pas créer davantage de tensions.

Veuillez agréer, Monsieur Moussaoui, mes salutations définitivement laïques.

 Caroline Alamachère.

 

[1] n dhimmi (en arabe : ذمّي) (terme historique du droit musulman) est un citoyen non-musulman d'un État musulman, lié à celui-ci par un « pacte » de protection.
Le terme dhimmi s'applique essentiellement aux « gens du Livre » (اهل الكتاب Ahl al-kitâb), qui, dans le champ de la gouvernance islamique, moyennant l'acquittement d'un impôt de capitation (jizya), d'un impôt foncier (kharâj), d'une certaine incapacité juridique et du respect de certaines obligations discriminantes édictées dans un « pacte » conclu avec les autorités, se voient accorder une liberté de culte restreinte, certains droits ainsi que la garantie de sécurité pour leur personne et leurs biens.
Le terme dhimma désigne ce régime juridique auquel sont soumis les dhimmis et l'expression Ahl adh-dhimma  désigne la communauté des dhimmis auxquels l'ensemble de ces règles sera appliqué de façon plus ou moins stricte à travers l'histoire, selon les périodes et les lieux dans le monde arabo-musulman.
Les musulmans modérés rejettent généralement le système de dhimma, et le considèrent comme étant inapproprié à l'âge des États-nations et les démocraties.

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