Du vin de chez nous...


Deux articles parus dans la presse présente le projet...
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bourg.JPGProduire du vin en Belgique? Une coopérative liégeoise en a fait le pari. Et entend bien proposer des grands vins d’ici quelques années, entre 10 et 20 € la bouteille.

La coopérative Vin de Liège s’apprête à vivre son baptême du feu. Elle mettra en vente ses 13.000 premières bouteilles ce week-end, à l’occasion de l’inauguration de son chai. Les fondateurs du projet espèrent tout vendre dès le premier week-end. Les acheteurs auront le choix entre cinq produits. Un blanc mousseux très sec, un rosé fruité pour l’apéro, un blanc sec pour accompagner volailles et poissons, un blanc doux pour le dessert, et, surtout, l’Ôde craie, un vin blanc haut de gamme dont la coopérative attend beaucoup. « Ce vin prouve qu’il est possible de produire des vins complexes et fins en Belgique », estiment les responsables de Vins de Liège.
Vin de Liège n’est pas le premier à se lancer dans la viticulture. De petites productions existent déjà, avec plus ou moins de succès. « Il commence à y avoir des produits tout à fait honorables », note d’ailleurs Alec Bol, de Vin de Liège. Mais l’objectif de la coopérative liégeoise est plus élevé. « Nous visonsla production de 100.000 bouteilles par an d’ici quelques années, quand nous serons arrivés en pleine production », ajoute-t-il. « Notre ambition, à terme, est de devenir le domaine viticole de référence en Belgique. »(cg)

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« Il est possible de produire des grands vins en Belgique »

La Belgique et son terroir brassicole peuvent-ils se lancer dans la culture du vin ? Sans aucun doute, et avec succès, juge Alec Bol, administrateur délégué de la coopérative Vin de Liège.
Est-il possible de produire de bons vins en Belgique?
« Certainement, et c’est notre objectif. Cela va prendre des années. Mais à terme, il sera possible d’égaler des vins français qui se vendent entre 10 et 20 € la bouteille.»
S’il est possible de produire de bons vins en Belgique, pourquoi cela ne se fait-il pas déjà?
« La viniculture n’est pas un phénomène nouveau en Belgique. Elle existait déjà au Moyen-âge, avant d’être progressivement abandonnée. Depuis cette époque, la technique a évolué. Nous disposons désormais de cépages résistants au froid, qui peuvent s’accommoder du climat belge. Et il ne faut pas penser que le climat fait tout: le sol a également toute son importance. Et la basse Meuse répond bien aux exigences de la vigne, tant pour son orientation que pour son sous-sol calcaire, très drainant.» ‘
Outre le climat et le sol, le savoir- faire est essentiel au développement d’un grand vin.
« C’est absolument essentiel. Je me demande d’ailleurs si les vins français ne doivent pas leur succès plus au savoir-faire des producteurs qu’ausol et au climat. Nous avons donc engagé un professionnel pour nous aider à faire de nos vignes de grands vins. »
Comptez-vous sur le réchauffement climatique pour faire de la région liégeoise une terre viticole?
« Cela aura évidemment une influence sur les cultures. Mais nous ne parions pas là-dessus. Les cépages que nous utilisons se satisfont du climat actuel.» (cg)

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