Réflexions
Arthur Pirard (93), prof de morale, retraité de notre école, est également diplômé des cours du soir ! Il nous propose ce petit édito en forme de plaidoyer...
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C’est tout de même incroyable, aujourd’hui on peut faire :
· du café sans caféine, du beurre sans graisse, du sirop sans colorant, des raisins sans pépins, de la bière sans alcool, du lait… sans lait, du sucre… sans sucre, des avions sans pilote, de la conception sans parents, de la farine sans grumeaux, des produits sans additifs…
Mais on n’arrive pas a faire un monde sans conflits économiques, politiques ou linguistiques… il est vrai que d’un coté on s’en prend aux matières et de l’autre à la cervelle humaine… la matière grise ce n’est pas une matière ???!!!
Plaidoyer pour les amicales d’anciens :
Ecole Normale Jonfosse revue « AMICALE »
De Franco Tota : loin de moi la pensée de faire des comparaisons entre mon enfance dans les années 50… et l’enfance d’aujourd’hui. Je ne suis ni un psychologue ni un sociologue ; il s’agit d’une simple confrontation entre mon expérience de grand-père qui observe ses 4 petits-enfants (NDLR Ricardo a 10 ans) et mes souvenirs d’il y a 65 ans. Aux lecteurs d’exprimer éventuellement leur opinion. Les enfants de 2016 sont-ils plus ou moins heureux que leurs grands-parents des années 50 ?
Les titres… : jouer où, jouer comment et avec quoi, l’activité sportive, l’éducation sexuelle, jouer dans la rue et les terrains vagues, devoirs de vacances, Saint Nicolas, la scie à contreplaqué et les caisse à oranges, la communion (NDLR la fête laïque n’existait pas), jouer à l’inondation et aux barrages, la bicyclette, le jokari, les bandes dessinées, les billes, les filles. Des sujets développés sur quelque pages et une conclusion que je vous livre en entier (et que je partage)…
Il faut dire que dans cette conclusion, je ne suis pas objectif s’il me faut répondre à la question « aurais-tu préféré être un enfant en 2016 ou en 1954 ? » Il va de soi que je préfère 1954. Parce que nous avions plus de liberté, sûrement moins d’argent, moins d’objets, mais plus de débrouillardise, d’improvisation et d’esprit d’initiative. Plus de discipline aussi. Mais parfois, les adultes faisaient preuve d’un autoritarisme absurde. Un bien ? Un mal ? A vous de répondre. Souvent, mon petit-fils Ricardo dit qu’il s’ennuie et qu’il ne sait à quoi jouer (si ce n’est tapoter les claviers de ses jeux électroniques). Je dois avouer que cela m’angoisse de le voir blasé à l’âge de 10 ans. Car l’ennui est un mot que j’ignore à 72 ans. Franco Tota ;
-Ecole d’Hôtellerie de Liège revue « TRADITION »
Félicitation aux « Anciens » nouvellement étoilés du Michelin et avis des inspecteurs
Patricia et Christian Claes (85) resto gastronomique « Le Petit-Axhe » 4300 Waremme
« Le voyage à travers la belle campagne liégeoise, le service charmant de la patronne, les gourmandises du chef Claes : ici on se fait plaisir du début à la fin. Vous êtes entre les mains d’un chef expérimenté, vous le remarquerez au raffinement de ses réparations. Une expérience délicieuse dont vous profiterez encore longtemps ! »
Philippe Fauchet (88) Resto Philippe Fauchet rue de Warfée 4470 St. Georges s/Meuse
« Chercher, tester, confronter les saveurs, se remettre en question jour après jour … Voici le processus qui a permis à Philippe Fauchet d’affirmer sa personnalité culinaire et de canaliser ses élans créatifs, pour le meilleur. Ce restaurant intime et chaleureux en est le meilleur témoignage »
Thomas Troupin (06) Restaurant « La menuiserie » Champagne 12 4590 Waimes
« Il subsiste quelque chose de l’ambiance chaleureuse de cette ancienne salle des fêtes… La maîtresse de maison surgit en un clin d’œil avec ses conseils avisés pour vous guider à travers la belle carte des vins. Quant à la cuisine, elle se révèle créative et savoureuse, à prix doux. Fête garantie ! »
Si vous lisez ces lignes et que cela ne vous concerne pas, quelle amicale vous concerne ? En faites-vous partie ? Renieriez-vous vos bases ou vous seriez-vous fourvoyé ?
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