Un étoilé modeste au japon

La reconnaissance gastronomique ne récompense pas seulement les établissement "très chics" et très chers...
La preuve


A Tokyo, Michelin donne une étoile à un restaurant de ramen
2déc by laurent
Un tout petit restaurant de Tokyo servant des ramen, plat japonais de nouilles dans un bouillon assorti de viande ou de poisson, vient de décrocher une étoile au Guide Michelin: une première mondiale pour cette spécialité.
Ramen_week_Japon
Dans son édition 2016 dévoilée mardi, le Guide Michelin de Tokyo a accordé ce gage d’excellence à Tsuta — neuf couverts seulement — tandis que la mégapole japonaise reste la capitale mondiale de la gastronomie en nombre de restaurants étoilés.
 Pour savoir ce que sont les "ramen"... lisez ceci...
 Les rāmen (ラーメン, rāmen, prononcé /ɾaːmeɴ/) sont des mets japonais constitués de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonnés au miso ou à la sauce soja, importés de Chine au début du XXe siècle.
D'origine chinoise, les rāmen (ラーメン/拉麺/老麺/柳麺, rāmen) tirent leur nom des la mian (chinois simplifié : 拉面 ; chinois traditionnel : 拉麺 ; pinyin : lā miàn ; littéralement : « nouille tirée »), pâtes de blé tirées à la main par le cuisinier, par la minorité musulmane Hui de Lanzhou dans la province du Gansu en Chine. Ce qui peut infirmé cela est que l'on a retrouve, en 2000, déjà des pates datant de 4000 ans sur les bords du fleuve jaune en CHINE au site archéologique de Lajia.
Le premier Japonais à avoir goûté aux rāmen serait Tokugawa Mitsukuni (1628-1701), seigneur du clan Mito, à l’époque d’Edo. Un lettré chinois en exil au Japon, Zhu Zhiyu  (1600-1682), lui aurait présenté des nouilles composées de farine de blé tendre et de poudre de racine de lotus, une soupe de nouilles proche des udon. Cette variété de rāmen est encore commercialisée de nos jours sous l’appellation Mito-han rāmen (rāmen du clan Mito), dans la ville de Mito.
Les rāmen ont véritablement été importées au Japon au début du XXe siècle (ère Meiji) et sont maintenant considérées comme un plat japonais.
La première boutique japonaise de rāmen semble avoir été située à Yokohama, grand port et lieu d'arrivée d'immigrants chinois. Elle proposait une soupe de nouilles chinoises dans un bouillon, avec du rôti de porc, des pousses de bambou et un demi œuf dur. Ces nouilles étaient appelés alors « soba chinoises » (中華そば, chūka soba), « soba de Chine » (支那蕎麦, Shina soba) ou « soba de Nankin ».
D'autres sources renvoient vers le restaurant Rairaiken (来々軒,Rairaiken) à Asakusa, qui avait embauché un chef du quartier chinois de Yokohama pour son ouverture en 1910. Il s'agissait alors de shio rāmen à base de sel, les Japonais y ajoutant plus tard leur sauce de soja, créant les shōyu rāmen qui se sont répandues dans l'archipel dans les années 1920. Dans les années 1930, les Chinois font connaître les rāmen dans d'autres régions du Japon, notamment à Sapporo (Hokkaido), (Fukushima) ou Kurume (Fukuoka).
Les rāmen deviennent un plat japonais populaire après la Seconde Guerre mondiale, via l’émergence de stands ambulants de rāmen, qui sont alors un plat chaud, économique et nourrissant, la farine de blé utilisée pour les préparer étant plus facile à se procurer que le riz. En 1958, Nissin Foods lance les premières rāmen instantanées, puis en 1971 ses fameuses Cup Noodle, la réponse locale à McDonald's qui s'implante la même année au Japon. Les rāmen locales (rāmen au  miso de Sapporo ou tonkotsu rāmen de Hakata), jusque-là considérées comme des spécialités régionales, conquièrent le Japon à partir de 1965, en une décennie, sous forme Kitakata de ces nouilles instantanées ou grâce à l’ouverture d’enseignes franchisées.
Source: Wikipedia
 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Historique de l'Ecole d'Hôtellerie & de Tourisme de la ville de Liège

En prévision d'Haloween

Halloween !!!